Chapitre 15 : Le Livre de JONAS
Ancien Testament : Jonas Chap. 1 :La parole de l'Eternel fut adressée à JONAS " un prophète juif " c'est LUI que " Dieu choisi " pour transmettre son message aux païens étrangers de Ninive en Mésopotamie. (Iraq actuelle). Jonas n'a pas envie de sauver un peuple arabe et encore moins d'y aller !
Mais en fuyant sur un navire qui prend une direction opposée il va mettre en péril tout un équipage qui sera étonné de devoir affronter des éléments naturels tellement déchaînés en cette saison en Méditerranée. Désigné par le sort il avouera être la cause du courroux de Dieu.
Jeté à la mer par l'équipage, il sera avalé par un énorme poisson et il y séjournera trois jours et trois nuits dans son ventre avant d'être rejeté par lui, sur le rivage de la terre d'Israël !
Livre de Jonas (suite) :
Devant un tel prodige Jonas obéit (enfin) à la volonté de Dieu. Ayant annoncé le futur cataclysme il se gardera bien d'entrer dans la ville maudite, et campera par curiosité devant ses portes, accablé sous le soleil brûlant de Ninive l'ancienne capitale d'Assyrie.Et pourtant la miséricorde de Dieu se donnera également à ces païens qui feront pénitence et changeront leur manière de vivre en tenant compte de l'avertissement donné par un prophète étranger.
Ce passage en dit long sur la miséricorde et la tolérance divine qui s'est exerçée à l'égard de gens païens qui n'ont pas changé de religion, mais ont demandé pardon de leurs fautes et sont tous revenus dans le droit chemin en abandonnant les actes de violences dont leurs mains étaient coupables.
Pour cette fois Ninive sera sauvée de la destruction. C'est bien plus tard en - 612 que Ninive sera détruite par Nabopolassar, allié aux Mèdes (perses du haut plateau iranien).Méfions-nous du jugement de Dieu qui réserve quelques surprises à ceux qui se disent croyants, mais qui sont violents et n'exercent pas la charité vis à vis du prochain. Alors que certains incroyants trouveront miséricorde auprès de Dieu, parce qu'ils ont exercé " l'amour et la charité " vis à vis des pauvres et des étrangers.