Chapitre 23 : Les femmes : Créatures de Dieu
a/ La condition féminine autrefois :
Durant des millénaires la condition féminine des femmes fut précaire et la plupart du temps épouvantable ! Habituellement les femmes étaient considérées comme un bien matériel et les membres minoritaires d'une tribu ou d'une communauté dans laquelle elles vivaient .Lorsque la tribu se trouvait envahie ou engageait une guerre contre d'autres peuples qu'elle perdait, la plupart des pauvres femmes qui survivaient étaient massivment exilées avec leurs enfants en bas âge vers un pays étranger et habituellement vendues comme esclaves. Sans aucune personnalité, elles devaient accomplir les basses besognes dans une misère cruelle, mais en plus subir les outrages de leurs maîtres et conquérants !
Là ne s'arrêtait pas son calvaire, souvent elle se retrouvait enceinte plusieurs fois et voyait la majorité de ses enfants soit mourir en bas âge de maladies dans ses bras, ou soit partir à la guerre et ne jamais revenir...
Tout aurait pu ainsi continuer très longtemps, si un Esprit Supérieur n'avait révélé aux hommes que la femme est aussi une enfant de Dieu digne de respect et d'amour qui a autant de possibilités que l'homme de pouvoir entrer un jour au Paradis éternel.
L'homme est long à comprendre ce que Dieu attend de lui, heureusement l'Eternel est patient, et parfois après bien des siècles il arrive à éduquer et transformer l'esprit humain avant de le rendre sociable c'est à dire lui apprendre l'esprit de justice, de communauté et de partage.
Quelques exemples de harems célèbres :
Aux temps de la Bible beaucoup de rois s'offraient des harems luxueux avec des cours de malheureuses femmes voilées, ressemblant plutôt à une galerie de tableaux jalousement gardés derrière des barreaux par des eunuques castrés pour accomplir leur mission.
EGYPTE - AMENOPHIS III (-1405 à -1367, père d'Akhénaton)Il avait officiellement épousé la reine Tiyi, mais pour sceller ses traités d'alliances politiques il accepta d'épouser plusieurs princesses étrangères comme Kiloughépa (fille du premier roi du Mitanni) et Tadoug (la fille du second roi du Mitanni) ainsi qu'une princesse babylonienne et une envoyée du roi d'Assyrie qui constituèrent autant de harems féminins...
Rien que la première princesse du Mitanni vint en Egypte accompagnée de ses 317 servantes attitrées.... A cela s'ajoutait une douzaine de concubines diverses et les 400 femmes du harem royal (!) placées sous la garde des eunuques...
EGYPTE - RAMSES II (qui vécut de -1304 à -1237 av. notre ère )L'Histoire le montre comme un pharaon particulièrement obsédé par ses instincts sexuels. Sa grandeur (presque deux mètres) et son imposant physique en ont fait un roi guerrier très redouté par les pays de l'Orient.
Mais profitant de sa double entité : roi et divinité en son royaume il se faisait amener les plus belles jeunes filles du royaume pour les obliger à participer à ses jeux et en les mettant enceintes, espérant en tirer le plus de guerriers pour ses batailles et aussi créer une nouvelle race à son image !
Grâce au papyrus de Turin nous avons appris que Ramsès II avait 4 épouses officielles, 6 co-épouses et plusieurs centaines de concubines dont il eut : 162 fils et 51 filles connus, (on ignore les autres !)
ISRAEL - Le GRAND ROI DAVIDL'historien Flavius Josèphe fait (dans son 7è livre sur l'Histoire Juive) l'inventaire des femmes ayant appartenu au roi David. Il commence par 8 épouses connues : Michol, Achinoam, Abigail, Maacha, Agith, Abtihal, Egla, Bethsabée et d'autres femmes (?) qui donnèrent à David encore huit fils légitimes... Nous ne parlerons pas des enfants illégitimes...
ISRAEL - SALOMON successeur de David (1er Livre des Rois ch. 11)" Le Roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de pharaon, (et la reine de Saba) il aima des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Hétiennes...
Malgré que l'Eternel avait dit "vous n'irez point chez elles et elles ne viendront point chez vous, afin qu'elles ne détournent pas vos curs vers les dieux païens", Salomon, entraîné par la force de l'amour s'attacha à ces nations. Il eut sept princesses pour femmes dont une était la fille de pharaon avec lequel il avait scellé une alliance (Bible 1er Livre des Rois ch 3 et 11) et " 300 concubines... "
(1 Roi ch. 11 -10) : L'Eternel fut irrité contre Salomon, parce qu'il avait détourné son cur du Dieu d'Israël malgré que celui-ci lui serait apparu deux fois. (La bible ne dit pas sous quelle forme !).
Dieu lui avait défendu d'aller vers les autres dieux, mais Salomon n'observa point les ordres de l'Eternel et il construisit près de Jérusalem deux temples : un pour Kemosch (le dieu Moabite) et un pour Moloch (le dieu cananéen qui exigeait des sacrifices d'enfants).
" Puisque tu as agis de la sorte lui dit l'Eternel, je déchirerai après ta mort ton royaume en deux parties. "
Lois de Moïse sur les esclaves féminines juives :
(Bible) Au temps de Moïse le guerrier juif avait le droit de ramener dans sa maison de belles captives (Deutéronome 21,10) :Lorsque tu iras à la guerre, peut-être verras-tu parmi les captives une femme belle de figure. Tu l'emmèneras dans ta maison où elle se rasera la tête et se fera les ongles (!). Elle y pleurera durant un mois son père et sa mère, après quoi tu iras vers elle. Tu l'auras en ta possession et elle sera ta femme. Si elle cesse de te plaire, tu la laissera aller où elle voudra, sans la vendre pour de l'argent, ni la traiter comme une esclave, parce que tu l'auras humiliée.
Si un homme qui a deux femmes, aime l'une et n'aime pas l'autre, et s'il a des fils dont le premier-né est issu de la femme qu'il n'aime pas, quand il partagera son héritage il devra le confirmer comme premier né, même s'il a d'autres enfants de la femme qu'il aime.
En résumé la loi de Moïse permettait à l'homme de posséder deux femmes à la fois et même de belles captives étrangères qu'il ramenait dans sa maison, mais qu'il ne pouvait revendre comme esclave.
b/ Lois concernant le mariage :
La loi de Moïse punissait de mort par jets de pierres (lapidation) toute femme qui n'était pas trouvée vierge à son mariage. Cette exécution publique se faisait généralement devant la maison de ses parents où il était admis que la malheureuse jeune fille se serait "prostituée !"Au temps de Jésus, les esprits avaient à peine évolué. On ne lapidait plus systématiquement la jeune mariée qui n'était pas trouvée vierge ou qui était déjà enceinte à son mariage, mais lorsqu'on avait des doutes sur l'identité du père présumé de l'enfant, on faisait subir à la jeune mariée l'épreuve dite : des eaux amères !
Cette épreuve des eaux amères, était une sorte de jugement de Dieu on faisait boire à la présumée coupable des herbes très amères qui avaient de quoi faire vomir une bête que l'on mélangeait avec de la poussière ramassée dans le temple. Si la pauvre accusée vomissait elle était reconnue coupable, le mariage était déclaré nul et l'ancien époux pouvait garder la dote et même réclamer une indemnité à ses parents qui devaient la reprendre. Mais si la femme ne vomissait pas, Dieu la déclarait officiellement innocente et mariée !
Cette épreuve selon le proto-évangile de Jacques a été imposée à la Vierge Marie qui en serait sortie indemne grâce à Dieu.
Cette méthode ressemble à celle qu'utilisèrent les accusés du Moyen Age qui devaient défendre leur honneur par les armes ! Le chevalier chargé de défendre l'honneur de sa dame avait intérêt à remporter la victoire, qui seule pouvait laver la femme de tout soupçon, mais si le malheureux défenseur de l'honneur était vaincu, il risquait lui-même sa vie et la dame jugée coupable était de suite exécutée !
En ce qui concerne le drap de la nuit de noces, non revêtu d'une tache de sang, l'époux pouvait renvoyer sa femme chez ses parents, tout en ayant le droit de garder la dote et d'exiger devant le conseil des anciens une indemnité de compensation. A moins que les parents de la mariée ne puissent apporter comme preuve le fameux drap entaché, qui obligeait l'époux à garder celle qui venait de marier.
La condition féminine est depuis longtemps sujet tabou qui au long des siècles a déjà fait couler beaucoup d'encre. Certes on ne peut comparer le système d'éducation des années 620 de notre ère avec le 21ème siècle et pourtant Jésus qui vécut dans les premières années de notre ère était un homme qui avait une vision exceptionnelle, en voyant à la fois : le présent, le passé et la vie des élus dans le ciel .Jésus disait : (paroles transmises par Matthieu ch .22 et Luc ch. 20 )
Les enfants de ce siècle prennent maris et femmes, mais ceux qui seront trouvés Dignes d'être admis aux siècles futurs " (donc de recevoir le don la vie éternelle après leur mort terrestre) ne prendront ni maris, ni femmes, parce qu'ils seront semblables aux anges et ils seront : enfants de Dieu.
Nous voilà prévenus : ceux qui mériteront d'entrer au ciel, recevront "un corps nouveau" sans les organes de reproduction. Il n'y aura donc plus d'homme, ni de femme, mais "des êtres nouveaux" comparables aux anges avec des propriétés et des valeurs nouvelles...
L'homme et la femme ont été créés par DIEU pour vivre, instruire et élever ENSEMBLE leurs enfants. C'est pourquoi ils ont intérêt à s'unir, à s'aimer, se soutenir mutuellement et à se respecter l'un et l'autre dans un esprit constant de conciliation et d'affection mutuelle.
La vie avec son cortège d'imprévus, de souffrances, de maladies n'est pas une route facile, mais un père bon et miséricordieux et une mère quotidiennement dévouée à ses enfants engendrent dans leur maison un climat de paix, d'amour et de bonheur.
Alors " soudés par tant de victoires communes " dans une vie si éphémère, ces parents arrivés dans l'ultime épreuve de la vieillesse incontournable se sentiront rassurés pour quitter ce monde l'âme tranquille.
c/ Lois concernant la répudiation (divorce) :
Moïse avait permis aux juifs de répudier leur épouse, treize siècles plus tard Jésus essaya de faire comprendre aux juifs que si Moïse avait permis le divorce c'était à cause de la dureté de curs et de l'égoïsme des hommes qui habituellement étaient les seuls à pouvoir demander le divorce, c'est à dire le renvoi de leur épouse dans sa maison paternelle d'origine, en invoquant un "motif honteux" souvent futile.
d/ Concernant : l'adultère
L'affaire de la femme adultère et le pardon de Jésus (EVANGILE Jean ch. 8)Jésus venait de se rendre du Mont des Oliviers au temple de Jérusalem. Alors qu'il s'était assis pour enseigner le peuple, voici que les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme "prise en flagrant délit d'adultère".
Et comme s'ils avaient entre les mains une bête sauvage, ils jettent la malheureuse femme aux pieds du Christ qui les regarda consterné...
Maître, lui dirent-ils avec un air de fausse innocence, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Et sans la moindre hésitation, ils justifient leurs actes :
MOISE dans la LOI " nous a ordonné de lapider " de telles femmes ! mais TOI que dis-tu ?
Comme ils savaient que Jésus pouvait pénétrer dans la vie secrète des gens, ils n'insistèrent pas et ils commencèrent à s'en aller en commençant par les plus âgés ! Constatant que tous les accusateurs étaient partis Jésus dit à la pauvre femme à terre :
e/ les épouses du prophète dans le Coran
Mohammed a vécu deux différentes périodes de mariages :1. Son mariage à l'âge de 25 ans avec Khadjia, sa première épouse qui lui donnera sept enfants dont Fâtima qui jouera un grand rôle dans le développement de la nouvelle religion.
De la première apparition de l'ange en 609 jusqu'en 622 : première année de l'Hégire (religion musulmane monothéiste) Mohammed dû subir bien des épreuves et surtout la mort cruelle de son oncle et de son épouse Khadjia qui se sont sacrifiés pour laisser la nourriture aux sept enfants de Mohammed, pendant la période où les Mecquois leur avaient coupé les vivres.
2. De 622 au 8 juin 632 c'est la lutte pour la foi, puis la consécration vers 628 du prophète à Médine précédant la soumission de ses adversaires et concitoyens de la Mecque en 630. Mohammed étant né en 570, il avait déjà soixante ans à cette période et on comprend les difficultés que rencontra cet homme âgé au grand cur qui se vit soudain entouré de " 14 épouses ".
Il faut préciser que Mohammed n'a pas épousé toutes ces femmes pour des besoins personnels, mais pour venir en aide au nombre croissant de jeunes femmes veuves (surtout à cause de guerres) et aux orphelines en conditions précaires : sans logement et pratiquement sans nourritures ! D'ailleurs sa maison ressemblait plus à une communauté féminine qu'à un harem ! Il faut noter que les véritables problèmes entre épouses ne surgirent ouvertement qu'après la mort trop subite du prophète.
La tradition raconte que le prophète avait acheté un jeune esclave nommé Zeïd, qu'un parti arabe avait enlevé. Mohammed l'aimait et le soignait comme un de ses enfants et il l'adopta. Avec le consentement de Mohammed, Zeïd épousa une superbe jeune fille nommée Zéïab.Un jour, que Zeïd était absent, le prophète vint faire une visite à son ancien protégé, mais il ne trouva que Zéïab à la maison. Stupéfait par la beauté exceptionnelle de Zéïab, le prophète s'écria :
Gloire à Dieu qui tourne les curs des hommes comme il veut . Dès son retour Zéïab conta la visite du prophète à son époux, qui l'interpréta comme un vu de Mohammed. Et aussitôt il répudia sa jeune épouse pour la donner à son bienfaiteur. Malgré que Mohammed chercha en vain de faire revenir Zeïd sur sa décision, le Prophète finit par accepter d'épouser et de prendre Zéïab dans sa maison. D'où le verset 37 du chapitre 33 :
f/ Le prophète Mohammed interdit le meurtre de petites filles :
Avant l'avènement du prophète, certains arabes idolâtres étaient fiers d'avoir la naissance d'un fils, mais refusaient celle d'une fille qu'ils considéraient comme une bouche inutile à nourrir et une charge improductive qui obligerait plus tard ses parents à verser une importante dot, s'il voulait la marier.C'est pourquoi ces parents indignes étouffaient leurs propres petites filles en les enterrant vivantes dans les sables du désert tout de suite après leur naissance ! Ce qui a causé l'émoi et l'indignation du prophète qui a jeté l'anathème sur ces monstres.