45.  LES  ENFANTS

Un jour on amena au Maître des petits enfants afin qu'il leur imposât les mains et pria pour eux. Mais les disciples estimant que le Maître était fatigué les repoussèrent, ce qui provoqua l'indignation du Maître qui les interpella :

Matthieu19 v 13 LAISSEZ les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent.

Matthieu 18 v 3 Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas COMME ces petits enfants, vous n'entrerez  pas dans le Royaume des Cieux. Car quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le Royaume des Cieux.

Luc 9 v 48 Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même et quiconque me reçoit, reçoit aussi Celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est le plus grand dans le royaume des Cieux.

Matthieu 18 v 10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous le dis : leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans le ciel. "

et ajoute Marc 10 v 16 - Il les prit dans ses bras, il les bénit et leur imposa les mains.

 

Jésus : les bras remplis d'enfants ...

 

Quel " tableau sublime " qui aurait comblé de bonheur les peintres et les sculpteurs du monde entier !

Quoi d'étonnant à cet enseignement ? Un enfant à sa naissance est comme une page blanche, un ordinateur qui attend des instructions pour créer sa propre mémoire à l'aide de chaque sensation, chaude ou froide, joies ou douleurs, amour ou rejet, réussite facile ou déceptions...

Lentement l'enfant va devoir apprendre à vivre en fonction du milieu social et spirituel où Dieu l'a placé à la naissance :

• Aura-t-il une vie facile et agréable ? des portes toujours ouvertes, une table bien garnie, une belle voiture, des habits luxueux ...?
• Ou devra-t-il végéter, souffrir chaque jour, peiner du matin au soir pour un maigre salaire sans jamais sortir de l'ombre ?

 

                             Un tout petit BEBE

 

C'est un rayon de soleil                                       C'est le fruit de l'amour,
un vrai cadeau du ciel                                       le souvenir d'un jour
il ressemble à un ange,                                        où l'on a tout donné
tout rempli d'innocence                                    pour faire un nouveau-né

Il aime être bercé                                               Comme l'oiseau dans son nid,
dans des bras bien serrés,                                   il découvre la vie,
là, tout contre le coeur                                        il regarde et il rit,
il fait croire au bonheur                                       on voit qu'il a compris

Le concepteur du site, il y a un certain temps...

                                 U N  E N F A N T


                C'est un petit bonhomme
                A peine haut comme trois pommes,
                Tout débordant de vie
                Pour prouver qu'il existe
  
                                    Il a le coeur très pur
                                    Où il n'y a pas de murs,
                                    Dans ses grands yeux ouverts
                                    Brille tout un univers...
  
                Il aime les châteaux de sable,
                L'herbe verte et agréable.
                Il jette des pierres dans l'eau,
                Court après les oiseaux

                                    Endormi contre un arbre,
                                    Une peluche dans les bras,
                                    Il rêve de contes de fées,
                                    Du royaume de la bonté

                Il fait beaucoup de soucis
                Mais tous on les oublie,
                Quand il vient dire : je t'aime
                On ne pense plus à ses peines

                                    C'est qu'un petit enfant
                                    C'est fait pour les mamans,
                                    Un amour aussi grand
                                    Peut vivre éternellement
  

46.  LE  SCANDALE

Matthieu 18 v 6 Paroles de Jésus : Malheur au monde à cause des scandales Il est nécessaire que le scandale arrive, mais MALHEUR à l'homme par qui le scandale arrive...

Si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu'on lui suspendit à son cou une meule de moulin et qu'on le jetât au fond de la mer.

 

1.  Les enfants martyrs par les parents indignes

Deux enfants en moyenne meurent chaque jour en France, victimes de sévices corporels infligés par leurs proches... 400.000 enfants au Brésil n'ont pas de foyer et vivent dans la rue dont quatre sont froidement assassinés chaque jour. Trois millions d'enfants meurent chaque année (au minimum dans le monde) de sévices ou de faim. (Sources : Dernières Nouvelles d'Alsace et presse française.)

Non il n'est rien, aucune excuse (misère extrême, enfance désastreuse, manque complet d'affection, gestes de violences gravés dans la mémoire ...) ni aucune pardon pour ces monstrueux parents coupables ou complices du crime le plus odieux : assassiner lentement, froidement ou prostituer " son propre enfant ! "

 

2.  Les crimes d'ignobles sadiques pédophiles

Que ce soit au Brésil, en ex-Yougoslavie, en Orient ou en Afrique, de petites victimes sont abandonnées, torturées, exploitées, contraintes au travail forcé ou à la prostitution de gens pervers.

Lorsqu'on voit certains reportages qui montrent de petits enfants devant accomplir chaque jour 14 heures de travail à la main dans une sombre cave à confectionner des tapis pour une bouchée de pain, ou moissonner seul en un jour tout un champ de canne à sucre avec une petite faucille pour quelques petites pièces d'argent, sous la menace d'être battus, torturés, séquestrés, mutilés et parfois sauvagement mutilés dans l'indifférence de leurs proches et de leur famille on a un sentiment de dégoût et de honte pour ceux qui exploitent ou laissent faire impunément.

Petites victimes innocentes qui ignorent tout du mal et qui sont sauvagement agressées sur le chemin ou près de leur maison par des monstres malades, saturés d'égoïsme, qui battent la campagne et les sorties d'écoles à l'affût de petites proies faciles et sans défense qu'ils vont outrager, violer, tuer et abandonner dans un état horrible et qui au cas où ils survivent garderont pour toujours les séquelles de ces mutilations.

Combien de petits anges (garçons ou filles) ont quasiment disparu à jamais sans laisser la moindre trace ? Même si ces chérubins ont gagné leur place à côté du Père Eternel par des atrocités classées abominables, pour une fois " une fois seulement on accepte le diable " et on le trouve même sympathique : " quand il rôtira " au feu de la géhenne éternelle tous ces lâches ignobles, qui recevront enfin ce qu'ils ont mérité. "

 

47.  LA MORT DE JEAN-BAPTISTE

 
Jean-Baptiste par Léonard de Vinci - Louvre

Les circonstances de cette mort violente de Jean Baptiste vont nous être rapportées par Matthieu (ch 14) et Marc (ch 6 v 14 à 31)

(Marc) Parce que Jean disait à Hérode Antipas :  

• Non seulement tu as répudié ta première femme légitime mais maintenant tu vis dans le péché en épousant Hérodiade (la femme de ton demi-frère Hérode-Philippe) Hérodiade (très irritée) obtint d'Hérode qu'il arrêta le Baptiste et qu'il le mit en prison.

Elle voulait le faire mourir, mais précise Marc : Hérode craignait Jean et le considérait comme un homme juste : un prophète envoyé par Dieu. Il le protégeait et l'écoutait souvent avec plaisir.

Cependant le jour anniversaire de la naissance d'Hérode approchait, alors celui-ci donna un grand festin et invita tous ses amis ainsi que la plupart des grands hommes du royaume : militaires juifs et romains (sauf Pilate puisqu'ils ne devinrent amis qu'après le procès Jésus) et de nombreuses personnalités civiles qui ne craignaient pas de se souiller en mangeant à la même table que " ces chiens de romains."

A la fin du repas, Salomée (la fille d'Hérodiade) entra dans la salle pour...danser. On peut s'imaginer " le tableau " :

" Hérode Antipas en grands habits de cérémonie, reçoit en son palais les plus grands dignitaires du royaume, les cadres romains et les chefs de sa garde de mercenaires qui ont déjà pendus, crucifiés et assassinés tant de monde ...Ils sont tous là, ils ont mangés à volonté les veaux et les agneaux qu'Hérode leur a fait rôtir sur d'énormes broches. Le tout arrosé de ce vin épais et très fort que produit la Galilée grâce à son soleil et à sa fertilité exceptionnels.

Et voilà qu'au bon moment Hérodiade envoie sa fille avec une petite idée derrière la tête... "

C'est vrai qu'elle est belle cette jeune fille à demi-nue qui danse sur des rythmes orientaux en ondulant son ventre à peine caché par un léger voile de soie transparente.

Dans la grande salle, on n'entend plus que la musique de l'orchestre, même les serviteurs se sont arrêtés de servir. Hérode et tous les hommes ont les yeux fixés sur cette beauté pleine de jeunesse qui les hypnotise et les fait rêver.

Affalé sur des coussins et passablement éméché, Hérode dévore des yeux cette jeune biche frétillante dont il a envie depuis longtemps puisqu'elle habite dans ce même palais, mais Hérodiade, sa mère veille au grain et personne ne l'approchera sans son accord.

A la fin du spectacle Salomée est venue embrasser Hérode et lui souhaiter un bon anniversaire. A ce moment Hérode tout inondé par le charme et les parfums raffinés de Salomée va faire une promesse publique et solennelle :

• demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai.

Et pour donner encore plus d'importance à ce serment, il ajouta pour que tout le monde l'entende :

• Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fut ce la moitié de mon Royaume.

L'assistance applaudit à tout rompre et attend avec curiosité le voeu de la belle enfant. Celle-ci se retira, pour aller demander conseil à sa mère. Avec un regard plein de malice Hérodiade lui ordonna :

• je veux que tu demandes " la tête de Jean Baptiste "...

Certains convives furent très étonnés du choix de cette jeune fille qui aurait pu demander le titre d'épouse du Tétarque, ce qui aurait permis à Hérode de répudier sa mère en exécution d'un voeu public.

Hérode dit Marc sera attristé, mais à cause de son serment et par respect pour ses convives il fera exécuter le souhait de Salomé.

Son fidèle lieutenant accompagna le garde jusqu'au cachot où Jean était enchaîné depuis plusieurs mois. Jean était entrain de prier lorsqu'il tendit le cou. Sans un mot le glaive s'abattit en sectionnant le corps du Baptiste en deux parties. Dans un flot de sang, la tête roula sur le sol. Pour faire plus d'effet le chef de la garde ne nettoya même pas le visage baigné de sang, il attrapa la tête par les cheveux et la déposa sur un plateau d'argent, puis il fit son entrée triomphale dans la grande salle du festin.

Avec curiosité Salomée s'approcha pour voir l'étrange cadeau que sa mère avait désiré plus que tout au monde. Mais elle eut un réflexe de peur et dégoût et demanda au garde d'aller montrer le trophée à sa mère pour que sa vengeance soit accomplie.

Dans la salle on s'était remis à boire et cette nuit-là on raconte qu' Hérode eut bien des cauchemars. Sa conscience l'accusait d'avoir fait tuer un prophète, un homme pur envoyé par Dieu, un de plus sur cette terre d'Israël !

Marc 6 v 29 Les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le mirent dans un sépulcre, puis ils vinrent le dire à Jésus.

Matthieu 14 v 13 Jésus à cette nouvelle partit dans une barque pour se retirer dans un lieu désert. Mais la foule le suivit. Un jour Hérode ayant entendu parler de Jésus dit :

• c'est Jean Baptiste, il est ressuscité des morts et c'est pour cela qu'il fait des miracles !

Luc 13 v 31 un autre jour des pharisiens diront à Jésus :

• pars d'ici, car Hérode veut te tuer.

Il leur répondit :

• Allez et dites à ce renard : " " aujourd'hui je chasse les démons et fais des guérisons, mais le troisième jour, j'aurai fini. Il ne convient pas qu'un prophète périsse hors de Jérusalem. "

 

48.  LES DEUX MULTIPLICATIONS DES PAINS

Témoignages sur la première Multiplication :

 

Les disciples de Jean Baptiste venaient de récupérer le corps de leur maître décapité par Hérode Antipas et l'avaient enterré. Visiblement les disciples étaient encore sous le choc de ce drame qui les a bouleversé. Jésus très ému les emmena sur une montagne pour leur permettre de se remettre, dans la solitude.

Mais le bruit de la mort du Baptiste a également choqué les foules et le peuple vint très nombreux auprès de Jésus pour le soutenir et lui prouver sa sympathie. Comme un seul homme la foule s'assit pour écouter les paroles réconfortantes du Maître. On chanta des cantiques hébreux et le soir tomba sans que personne ne vit le temps passer ou n'éprouva le besoin de rentrer.

Le soleil commençait à disparaître à l'horizon lorsque les disciples inquiets s'approchèrent du Maître et lui dirent :

• ce lieu est désert et l'heure est déjà avancée, renvoie la foule afin qu'elle aille dans les villages alentours pour s'acheter des vivres.

• Ils n'ont pas besoin de s'en aller : donnez leur vous-mêmes à manger !

Perplexité des apôtres concrétisée par le bon sens de Philippe (cité par Jean) qui lança au hasard :

• deux cent deniers ne suffiraient pas pour que chacun reçoive un bout de pain ...

• Faites les asseoir ordonna Jésus.

Comme il y avait dans cet endroit beaucoup d'herbe les disciples firent asseoir la foule par rangées de cent et de cinquante " hommes " (en ce temps-là on ne comptait pas les femmes et les enfants qui n'avaient aucune importance légale)

Alors André - frère de Simon Pierre dit :

• il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est ce que cela pour tant de monde ?

Jésus fit semblant de ne rien entendre et demanda qu'on apporte les quelques aliments puis il prit du pain et rendit grâces au Père et en donna aux douze disciples de telle manière que le panier où étaient les cinq pains et les deux poissons ne se vidèrent pas...

Voici 4 témoignages bien précis, or si l'on tient compte :

1. que ces faits ont été écrits séparément bien des années après la mort et la résurrection du Maître et ce dans les terribles conditions de persécution qui dispersèrent les disciples dans différents pays !
2. que beaucoup d'événements seront rapportés dans un même esprit mais dans une chronologie différente selon les témoignages de chacun

Il est donc admirable de comparer les faits et la précision des chiffres rapportés par écrit par les quatre évangélistes exilés chacun dans une région différente... Cette similitude confirme les deux multiplications.

Malgré son grand chagrin, Jésus fut ému de compassion devant ce grand troupeau à la recherche de son berger. Ayant nourrit la foule, celle-ci respecta son désir de solitude et se retira,

 

Témoignages sur la deuxième multiplication :

 

Références des textes : Matthieu ch 15 et Marc ch 8 Sur une montagne près de la Mer de Galilée Jésus appela ses disciples et leur dit en leur montrant la foule :

• voilà TROIS JOURS qu'ils sont près de moi et ils n'ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux " à jeun et à pieds " les forces leur manqueront en chemin car certains sont venus de loin.

Or il y avait cette fois 4.000 hommes (sans les femmes et les enfants) devant lesquels Jésus multiplia sept pains et quelques poissons. Or, après que tout le monde eut mangé, les disciples ramassèrent encore sept corbeilles remplies de nourriture restante.

Peut-on s'imaginer l'impact d'une foule de 4000 hommes (ou environ DIX MILLE personnes si l'on tient compte des femmes et des enfants) qui suivent patiemment Jésus pendant trois jours et trois nuits parce qu'il leur fait du bien, les guérit de toutes sortes de maladies et leur parle d'un monde plus heureux, auxquels ils aspirent tous ?

Cette foule accepte tout : dormir à la belle étoile, jeûner loin de tout commerce de ravitaillement, s'asseoir et écouter en silence les paroles d'un homme qui réconforte et redonne espoir à chacun et à chacune, dans cette vie pleine de servitudes et d'incertitudes !

Mais le Maître va pousser son amour en montrant qu'il est capable de les nourrir TOUS avec trois fois rien : 5000 hommes et 4000 hommes avec leur famille, qui vont recevoir une manne de pains et de poissons meilleure que celle qu'on mangé leurs ancêtres durant la traversée du désert sous la conduite de Moïse !

En voyant ces miracles la foule émerveillée et ébahie veut l'enlever pour en faire SON ROI, déjà elle l'identifie au Messie des Ecritures.

Non, si Jésus a nourri ce peuple dont l'estomac criait famine, c'est surtout par compassion pour toutes les femmes et les enfants venus accompagner leurs parents. Maintenant, il va s'esquiver de cette foule qui respectera son besoin de solitude.

 

Et aujourd'hui ?

 

Presque 2000 ans après ces miracles en Galilée le problème du droit à la nourriture pour chacun s'est encore agrandi. Certes, nous avons considérablement développé notre technologie mais trop souvent, les ressources et les profits sont mal distribués...

Or c'est justement dans les pays les plus pauvres que la population augmente le plus rapidement et que les gens y meurent plus facilement de maladies, de malnutrition et de misère...

A titre d'exemple, suivons les courbes de la population mondiale qui s'est considérablement développée aux cours des deux derniers siècles puisque le nombre de terriens est passé en 150 ans de 800 millions d'habitants à près de six milliards !

 

Où trouvera-t-on de quoi nourrir tant de nouvelles bouches ?

Surtout que parallèlement à ces besoins croissants de nourriture nous dilapidons "nos réserves naturelles" sur la Terre et dans les mers, lorsque nous ne les polluons ou ne les détruisons pas.

C'est un problème insoluble : l'accroissement de la population crée non seulement d'énormes besoins en usines, en énergies et en déplacements, qui à leur tour vont dégager d'inquiétantes quantités de gaz carbonique et de déchets radioactifs nocifs pour environnement ce qui brise les chaînes de l'équilibre naturel et détruisent les hautes couches atmosphériques qui constituent " notre ceinture de protection " !

 

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