-
1128 - Le 12 février
TUGHTEKIN décède. Son fils
BOURI (BURI) reçoit
le titre d'Atabek sur DAMAS, selon la
tradition le vizir vient lui présenter
les affaires en cours et lui témoigner son respect. A la fin de cette
cérémonie B0URI fait un signe à un de ses familiers
qui poignarde le vizir Al Mazdaghani
en plein coeur.
A peine la mort du protecteur des Assassins est-elle connue qu'une immense
chasse à l'homme commence contre les bâtinis et leurs familles.
On jettera leurs cadavres mutilés aux chiens errants sur les places
publiques. ( selon la Chronique d'Ibn al-Athir ).
Les rares bâtinis qui survivent
au massacre vont se mettre sous la protection de Baudouin II et vont lui
permettre de prendre facilement la forteresse Banias située près
du Mont Hermon sur la route reliant Damas à Jérusalem. Deux
semaines après, une puissante armée franque composée
de dix mille cavaliers, dont de nombreux templiers, installe son siège
devant Damas.
Mais Bouri réussit une superbe sortie qui surprend les croisés
tandis que de violentes pluies torrentielles tombent du ciel et enlisent
tout le matériel de guerre et les chevaux. Résignés
et très amers, Baudouin et Bohémond décident de rentrer
chez eux.
-
1131 - Un matin du mois de mai, pendant
que l'émir rentre dans son palais deux hommes bondissent et le poignardent
au ventre. Vite immobilisés, les deux membres de la secte des assassins
venus venger leurs frères, seront exécutés. Mais après
treize mois de souffrances, Bouri
décédera en juin 1132
de sa plaie mal cicatrisée. Son jeune fils
Ismaël lui succédera comme
atabek de Damas.
-
1131 c'est au mois d'août de cette
année que s'éteignit le roi Baudouin II. -
FOULQUE V comte d'Anjou lui succède,
mais rencontre l'opposition de PONS comte de Tripoli
qui refuse de se soumettre. Or peu de temps après le comte
de Tripoli se trouva encerclé dans Montferrand et sans la prière
de son épouse auprès du roi Foulque (qui est également
la demi-soeur du roi) le comte, son époux aurait dû se rendre
sans conditions. Après avoir été libéré
du siège, le comte lui porta enfin son témoignage
d'allégeance.