Chapitre 1 : Si vous ne voulez pas travailler

jusqu'à 75 ans et plus ... pour toucher juste :

un peu plus que le minimum vieillesse...

 

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Si vous êtes, ou si vous avez été travailleurs indépendants,chômeur RMI ou mère au foyer etc ... et si à vos 60 ans... vous ne totalisez pas 40 années de cotisations soit 160 trimestres exigés par la réforme Balladur de 1993 / 95  (qui a donné en 2003 ses pleins effets) vous risquez de vous retrouver au seuil de pauvreté ou du plafond de la retraite MINIMUM - Par ailleurs, même en cas de 40 années cotisées, le calcul se fait dorénavant sur la moyenne des 28 meilleures années cotisées... Alors gare aux années  de chômage de maladies et aux années de travail à mi temps - payées à demi- salaire...  

Lorsqu'on est jeune en pleine santé on pense qu'on a le temps et on fait une confiance aveugle aux organismes chargés de gérer votre future retraite. Mais les temps ont changé et les montant des retraites ont reçu plein de coupes sombres... Pourtant nul n'est à l'abri des imprévus comme une maladie, un accident corporel , une incapacité qui n'entrainera pas une invalidité complète à 80 % mais une invalidité partielle, laqu'elle n'ouvrira aucun droit... Mais pourtant il faudra faire face : continuer à survivre, payer son loyer , ses charges et nourrir sa famille...

Cette situation est d'autant plus délicate que de nombreux jeunes subiront des périodes de chômage et des petits boulots mal payés aux Caisses " très incertaines."

La vie est pleine d'imprévus aussi bien pour les jeunes que pour ceux qui sont entre 40 et 65 ans que la société refuse d'embaucher dans leur qualification - quelque soient les raisons : trop âgé, chômage trop long - maladies - accident - opérations - etc... n'ayant pas été informé par la CRAV (Caisse d'Assurance de la Sécu) de ce que les employeurs ont réellement payé dans les Caisses au cours de leurs années de travail (surtout lors des petits boulots à très cours terme) les surprises sont parfois de taille lors de la reconstitution de carrière à 60 ans et là il est trop tard pour réclamer car beaucoup d'entreprises n'existent (hélas) déjà plus !

Personnellement j'ai dû aller 3 fois dans ma vie aux Prud'hommes pour réclamer mes salaires et commissions impayés, les procédures sont longues (elles vont de 1 à 3 années en cas d'Appel... et lorsque vous avez enfin obtenu vos droits - avec justificatifs à l'appui - ) vous vous apercevrez que à la date effective des paiements arrièrés enfin payés, les caisses de retraite cumulent ces sommes des arrièrés récupérés ( y compris les sommes des intérêts légaux octroyés  par le tribunal avec celles de l'année de vos nouveaux salaires perçus dans l'année en cours où vous avez retrouvé un travail et un salaire. Leur décompte s'arrêtera au montant du plafond de la Sécu sans jamais revaloriser les salaires des années impayées ou mal payées...

Ainsi une affaire où j'avais 98 000 F de commissions allouées par le tribunal concernant trois années de salaire très mal payés, les Caisses de retraite ont encaissé toutes les cotisations arrièrées mais ont limité mes points-retraite sur le calcul du plafond de l'année en cours...Sur 98 000 F accordés par le tribunal, je n'ai perçu que 56 000 F des commissions impayées, le solde étant partagé entre les diverses caisses dont je n'ai pratiquement jamais vu la couleur !

Dans ce même décompte final  je me suis aperçu que mes 3 années de 17 ans à 20 ans où j'ai travaillé 7 j sur 7 dans un couvent-hôpital psychiatrique à soigner des malades mentaux n'entreront jamais dans le calcul des années manquantes (les pères n'ayant jamais cotisé...)  

 

Les ailes brisées...

Vous êtes plus de 880 000 lecteurs (actuellement + d'un million de lecteurs ) qui avez lu et apprécié mes textes, sur mes divers sites ainsi que sur les anciens sites miroirs qui continuent de fonctionner sur Multimania - Chez Com - Lycos ...( le Livre d'or est rempli de vos compliments et je vous en remercie ...) Malheureusement je n'ai pas eu le courage de continuer à inscrire vos remerciements, je m'en excuse avec sincérité.

Même si depuis qu'on m'a chiffré ce qui constitue désormais ma future retraite amputée de 50% , j'ai beaucoup perdu de mon élan et de mes forces, mais j'essaie de conserver tous ces sites aussi longtemps que mes modestes moyens le permettront...

Au fond j'ai essayé de donner le maximum d'informations sur internet concernant l'Histoire de nos origines connues et l'Histoire des Religions jusqu'aux temps les plus lointains  - Ce n'était pas uniquement un loisir qui a occupé mon temps de chômage et de maladie, mais c'est surtout un long travail qui regroupe un nombre incroyable d'heures, de données historiques et de commentaires que j'ai mis depuis cinq années à la portée de tout le monde par simple téléchargement sur internet. Cest un service gratuit et disponible à tous et à toutes dans le monde entier, même dans les pays les plus pauvres et sur les îles les plus éloignées au bout de la Terre. Ne vous étonnez pas si le courage me fait défaut et si j'ai abandonné depuis quelques années mes oeuvres littéraires, le coeur n'y était plus ! peut-être me reviendra t-il un jour ?

 

Ma petite vie :

 

Après avoir étudié au Séminaire et dans un internat religieux, j'ai commençé par travailler bénévolement dès l’âge de 17 ans au Couvent-hôpital psychiatrique de Léhon Dinan (Côtes d'Armor) à soigner les plus déshérités de notre terre géré par l'Ordre de St Jean De Dieu durant presque 3 années, soit autant de trimestres travaillés qui manqueront au décompte des années validées pour ma pension... J'étais trop jeune pour vivre dans ce milieu difficile et j'y ai développé une diverticulose précoce et une sigmoïdite qu'il a fallu opérer et réopérer 3 fois déjà - On m'a alors prié de rentrer dans mes foyers et de quitter l'habit religieux.

Après mon service militaire je me suis marié et je me suis recyclé comme Technicien VRP en chauffage tous systèmes et conseiller en Economies toutes énergies – rien qu’en Alsace en vingt ans, j’ai installé plus de 2000 maisons individuelles… Mon problème n’était pas de vendre, mais de toucher mes salaires… Trois fois j’ai dû aller aux Prud’hommes Commerciaux pour récupérer mes salaires impayés, après de longs mois d'attente, de gros honoraires d'avocats et de longs mémoires échangés avec trois mois d'intervalles et une longue attente ...

Je cherchais la sécurité et je pensais qu'en tant que commerçant indépendant j'arriverai tranquillement à ma retraite... Alors à 45 ans j’ai essayé de monter mon petit commerce d'indépendant, avec mon savoir de technicien en second œuvre  du bâtiment, j’ai loué une ancienne chaufferie et des toilettes d’usines pour les transformer en magasin de vins fins et de spiritueux. J’ai fait les plans, choisi les entreprises par appel d’offres et travaillé avec toute ma famille durant ces six mois pour transformer ces infects locaux en magasin salubre, moderne et accueillant pour toute la clientèle de passage…et durant ces six mois de travaux j'ai même : payé les loyers...

J'ai donc créé un joli magasin où j’ai investi toutes mes réserves et me suis endetté sur plus de 300 000 Frs remboursables aux banques sur 5 et 7 ans avec plus de 15 % d'intérêts en sus… Avant les travaux le propriétaire m'avait dit :

- J'ai fait faire des devis mais ils étaient beaucoup trop chers ! car les travaux étaient trop importants,  le bâtiment (très ancien avait encore trois fosses septiques et pas de tout à l'égoût ... En effet l'urine accumulée sur un siècle dans les toilettes montait jusqu'à une hauteur d'1m 50 dans les murs porteurs. Il a fallu décrépir les murs, fermer les nombreuses ouvertures, pomper et combler les 3 fosses, refaire les canalisations , les sols, l'électricité complète, le chauffage, le sanitaire et brancher le tout à l'égoût sur celui de la grande rue principale...

J’avais donc conclu une Convention de Bail me liant au propriétaire des murs qui m’a loué mes 38 m2 pour 1800 F HT par mois même pendant les travaux de rénovation… Or Nous avions convenu d’indexer le bail sur l’indice Insee du Bâtiment. A l'époque de la signature de la convention de ce pré-bail  (Pfohl Pierre) m’a argumenté (en 1986) que l’Index officiel INSEE dans la période entre 1976 à 1985 habituellement situé entre 10 et 15 % de hausse annuelle,  (la hausse étant payable chaque année avec un effet rétroactif de 6 mois à partir de sa parution au Journal Officiel ) il était préférable de verser chaque année dès le mois de janvier un acompte de 6% sur cette future hausse pour avoir moins de rappel en trésorerie !

L'argument tenait et je l'ai cru, mais la SCI SICO  ne confirma pas ses dires par écrit et elle me présenta 3 mois après le début des travaux un bail différent de la convention de bail signée au départ… j’avais signé des engagements avec les banques, les entreprises de travaux et j'avais acheté du matériel,  je ne pouvais donc plus reculer …

Le bail définitif indiquait toujours l’indice officiel Insee comme base de hausse, mais oubliait de mentionner le mot acompte pour les 6 %...

Or surprise : l'Indice Insee plafonnait désormais entre 3 puis 1,5% par an... Mais la Sico exigea le cumul des deux hausses (le loyer + l'Indice et surtout en + les fameux 6 % ) qui en 7 ans totalisaient déjà un trop payé de 23 000 Fen sus du loyer normal avec l'indexation incluse de l'Indice Officiel Insee ... Compte tenu de mes frais et de mes prêts en cours, il me fallait reprendre un nouveau crédit...Surtout que pendant 10 mois le propriétaire avait décidé de rénover tout le bâtiment au dessus du magasin. Camions, filets, compresseurs, échaffaudages permanents ont découragé bien des clients à franchir la barrière des travaux devant ma porte. Ce fut pour moi un très gros préjudice financier...

 

Photos du magasin avant mes travaux de réhabilitation

 

 

 

Et grâce à l’aide de toute ma famille nous avons réussi ce que mon épouse estimait impossible : rendre ces lieux insalubres et d’une saleté repoussante en un magasin moderne et accueillant, pouvant recevoir de la clientèle...

 

Mon magasin après les travaux de réhabilitation

 

 

Mon bailleur étant subitement décédé son fils (du même nom) lui succéda à la tête des affaires...

Or même si dès le bail au départ spécifiait la mention tous commerces, j'avais donc le pouvoir de vendre les lieux loués à n’importe quel autre type d’activité, mais l’avocat strasbourgeois du propriétaire (homonyme d’un grand conquérant grec) m’a formellement interdit de revendre mon droit au bail pour toute autre activité que celle que j’exerçais à ce moment, je n'ai compris que plus tard que le richissime propriétaire des murs voulait faire main basse sur le magasin sans payer d'indemnité... Il y installa sa fille comme gérante de son magasin pour la vente d’animaux domestiques... et lui, continua à gérer sa grande société de distribution en confiserie et ses nombreuses propriétés toutes en SCI...

Par deux Commandements d'huissiers j’ai été sommé de vider les lieux dans les deux mois, avec meubles et marchandises... J'ai donc été obligé de procéder à une liquidation immédiate du stock et de tout le mobilier - y compris les présentoirs faits sur mesure par un menuisier et le mobilier de bureau… Cette vente quasi forcée m’a mis dans une situation imprévue et délicate, ces sommations occasionnèrent mon premier bilan négatif (!) pire le magasin étant vide, le propriétaire refusa de prendre les clefs et me factura deux mois et demi de loyer abusifs supplémentaires et refusa tous les clients que j'avais recruté par voie de presse susceptibles de reprendre les lieux pour y installer une autre forme de commerce et qui eux étaient d'accord à me payer une reprise pour mes travaux malgré le loyer déjà élevé...

J’ai donc également dû faire appel à un huissier de Justice pour faire un constat des lieux (coût 1700 F) et la remise des clés au 31 juillet 93 à son représentant mandaté... Mon local était vide mais en parfait état  ! Mieux, quelques mois plus tard, (par l'intermédiaire de son grand avocat) mon propriétaire m’a en plus directement attaqué en Justice pour dommages et intérêts. J’ai été condamné à lui verser la première et la seconde hausse de 6% de loyer que j'estimais non dû, + tous les frais de Justice, l’ardoise s’est montée à plus de 45 000 F. (Et en plus je n'avais pas droit aux Assedic en tant que commerçant indépendant ).

La Justice peut réserver parfois bien des surprises!... Surtout si l'on confie sa défense à un avocat de l'aide juridictionnelle, c'était une erreur de ma part. L'Appel à la Cour de Colmar a été encore plus décevant : cela me rappelait étrangement l'histoire de la brebis du pauvre et du grand roi David apportée par Nathan dans le 2eme Livre de Samuel (12) ...

Malgré tout je me suis accroché avec des recherches d'emploi continues en collaboration avec l'ANPE et toute la presse locale  (parfois 5 à 10 lettres par semaine) mais lorsqu'on ne me le disait pas ouvertement (vous êtres trop âgé) on me disait (il y a beaucoup de candidats, on vous écrira...)

Ce qui n'a pas amélioré ma sévère hypertension devenue chronique, accompagnée d'une deuxième et troisième grosse opération au ventre avec blocage du transit (opéré d'urgence la nuit au CHU de Hautepierre ) Actuellement mes intestins très fragiles sont soutenus à l'intérieur par deux plaques agrafées aux muscles voisins ...

J'ai fait une demande d'invalidité à la Cotorep qui m'a accordé 60 %, de taux d'invalidité mais elle a refusé, même en Commission d'Appel, de m'accorder les 80 % qui pouvaient m'ouvrir le droit à une véritable pension d'invalidité !

 

Répartition et capitalisation : les fonds de pension et la Bourse

Si les fonds de pension sont bien gérés " tant mieux" mais si la Bourse chute ou si les fonds sont mal gérés cela veut dire " argent et pensions perdus " L'exemple des fonds anglo-saxons montre que parfois les futurs retraités voient leurs retraites fondre et disparaître...

Ainsi les retraités anglais qui avaient placé leurs économies dans les fonds du groupe Maxwell et ceux du groupe pétrolier pétrolier américain Enron ont non seulement perdu leur emploi mais aussi leur future retraite puisque les actions du groupe Enron ne valaient plus rien !...

De même lorsqu'on laisse nos usines se délocaliser dans des pays où la main d'oeuvre est plus avantageuse (pour les actionnaires) afin d'abaisser les prix à la production, on crée des chômeurs qui viendront à la charge de l'Etat Français, sans compter que ces personnes licenciées (si elles ne retrouvent pas rapidement un nouvel emploi) devront vivre avec des indemnités descendantes, des pertes de Caisses complémentaires , une baisse du niveau de vie, une angoisse stressante et enfin s'attendre à des pensions dérisoires...

Cela n'empêchera pas les actions des dites Stés d'augmenter à l'annonce d'un licenciement collectif ...

Vous avez dit :  répartition et solidarité ?? .................... 

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Entre les riches et les pauvres, en 2002 le calcul est bien différent ...

Exemples de salaire d'un acteur pour un film à notre époque : ( réf. France Inter)

Artistes : - Julia Roberts : 25 Millions d' Euros  -

- A. Schwartzeneger : 30 Millions d'Euros

- Tom Cruise : 60 Millions d'Euros ...etc ...

Exemples : Cote d'achat de footballeur ( Réf. revue TV 14  - Juillet 2002)

- Tower Kahn = 30 Millions d'Euros  -  Sébastien Düssler 35 Millions d'Euros

Ballock Michel 25 Millions d'Euros  - Christophe Metzelder 20 Millions d'Euros etc ...

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